La foire aux questions de Robover répond à bon nombre de questions fréquentes

Elle est une source d’information pertinente sur les produits de grande qualité à votre disposition. La consulter renseigne déjà sur un ensemble de sujets liés aux interrogations qui vous concernent.

Si vous avez des questions supplémentaires, n’hésitez pas à communiquer avec nous. Nous y répondrons dans les plus brefs délais, avec le même plaisir et la même courtoisie que nous mettons quotidiennement en avant-plan.

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Argon

Pourquoi utilise-t-on l'argon dans la fabrication des vitrages isolants?

Pourquoi utilise-t-on l’argon dans la fabrication des vitrages isolants?
L’argon est l’un des gaz les plus couramment utilisés dans la fabrication d’un vitrage isolant. Ce gaz est un meilleur isolant que l’air puisque sa conductivité thermique est 1,3 fois plus faible. L’argon est également plus dense, ce qui limite les mouvements d’air dans le vitrage et améliore ainsi les performances thermiques.

L’argon est-il dangereux?

L’argon est un gaz inerte qui compose près de 1 % de l’air que nous respirons tous les jours et il est tout à fait inoffensif. En cas de bris de verre, le risque pour la santé est nul.

Bris thermique

Quelle est la cause des bris thermiques?

Les bris par choc thermique résultent de contraintes générées par une variation de température entre deux zones d’une même feuille de verre. Cette variation peut, par exemple, s’établir entre une partie de vitrage exposée aux rayons du soleil et une zone ombragée.
Sous l’effet de l’ensoleillement, un vitrage s’échauffe d’autant plus que son absorption énergétique est élevée. Si une partie du vitrage reste froide, elle empêche la partie chaude de se dilater librement, générant ainsi des contraintes de compression et de traction respectivement dans les parties chaude et froide du vitrage. Le verre étant moins résistant en traction qu’en compression, les contraintes de traction générées sont susceptibles de dépasser la contrainte de rupture du verre et de provoquer le bris du vitrage. C’est ce que l’on appelle une casse thermique.

L’origine de la casse apparaît au bord du vitrage (dans la zone la plus froide du cadrage) et se caractérise par un plan de rupture perpendiculaire (90°) au bord et aux deux faces du verre. La fracture peut être monofilaire ou multifilaire.

Quels sont les facteurs de risque?

Conditions climatiques : La différence de température au sein d’un vitrage dépend directement de l’intensité du rayonnement solaire qui l’atteint (en fonction de l’orientation du vitrage, du moment de la journée, de la saison) et de la différence maximale de température entre le jour et la nuit. Les vitrages au nord présentent peu de risque de casse thermique, puisqu’ils ne sont pas exposés au soleil.

Caractéristiques du vitrage : Plus le facteur d’absorption énergétique du verre est élevé, plus le vitrage s’échauffe sous l’effet de l’ensoleillement. Les verres absorbants, les verres énergétiques ou encore les verres sur lesquels un film réfléchissant est apposé s’échauffent plus que les verres clairs et sont donc davantage sujets à la casse thermique.

Inertie thermique du cadre : Plus l’inertie thermique du cadre est élevée, moins la température du cadre s’adaptera rapidement aux conditions extérieures. La variation de température entre la partie visible du vitrage et la partie en contact avec le cadre (et par conséquent le risque de casse thermique) sera plus important. La couleur du cadre peut également influencer quelque peu le phénomène.

Environnement extérieur : L’environnement extérieur (édifice voisin, ombres projetées par les arbres) ou le bâtiment lui-même (terrasse surplombante, auvent, parure de fenêtres, vitrage posé en retrait du plan de la façade) peut soumettre le vitrage à un ombrage partiel et prolongé.

Environnement intérieur : L’environnement intérieur peut accroître de manière importante les écarts de température entre les parties chaudes et froides d’un vitrage en raison, par exemple, de la présence de stores ou de tentures, d’un objet sombre tel qu’un meuble derrière le vitrage, d’autocollants ou d’affiches apposées sur le vitrage, d’un plafond situé devant le vitrage ou d’autres dispositifs d’ombrage internes, mais également de la proximité d’une source de chaleur (radiateur, convecteur) ou d’un système de ventilation propageant de l’air chaud ou froid.

Comment les prévenir?

Le verre normalement résiste à ces contraintes, mais il peut arriver que pour des raisons particulières il y ait bris du verre. Dans ces cas, la qualité de fabrication du vitrage isolant ne pourrait être mise en cause. Lorsque la variation de température au sein d’un vitrage peut atteindre des valeurs supérieures à 30°C, on utilisera du verre trempé, qui résiste respectivement à des variations de température de l’ordre de 100 et 200°C. Le recours à ce type de verre pourra toutefois être généralement évité par la prise en compte de mesures simples, telles que prévoir un espace minimal de l’ordre de 40 mm entre le vitrage et les stores ou les tentures, éviter les systèmes rayonnants ou pulsants (radiateurs, convecteurs, air forcé) directement sur le vitrage et s’assurer que ceux-ci soient au moins distants de 20 cm du vitrage. L’air devrait circuler parallèlement au vitrage ou de préférence vers l’intérieur de la pièce.

Coefficient

Quelle est la différence entre le Coefficient d’assombrissement (SC) et le Coefficient d’apport solaire (SHGC)?

Le Coefficient d’assombrissement (SC) est le ratio de l’énergie solaire par rapport à une vitre claire de 3,17 mm (1/8 po) d’épaisseur (qui a un facteur de 1,0).

Le Coefficient d’apport solaire (SHGC) a une valeur moins élevée pour un même produit.

Pour un vitrage de 3,17 mm (1/8 po) d’épaisseur, le coefficient d’apport solaire est égal à 86 % du coefficient d’assombrissement. Dans les deux cas, un chiffre plus bas indique un gain solaire moins élevé.

Condensation

Pourquoi se forme-t-il de la condensation sur la surface extérieure du vitrage isolant?

La condensation sur la surface extérieure du vitrage isolant est un phénomène normal qui peut survenir sous certaines conditions atmosphériques. Cela s’explique par l’échange de chaleur entre le verre et son environnement. La qualité du vitrage ne doit pas être mise en cause. En effet, si les conditions sont favorables (ciel clair la nuit, vents faibles, air chargé d’humidité), la température du verre extérieur du vitrage isolant peut abaisser suffisamment pour que l’humidité présente dans l’air se condense à sa surface. On peut rencontrer ces conditions à quelques reprises au courant de l’année. Dès que le verre extérieur se réchauffe, la plupart du temps tôt le matin, la condensation disparaît.

Dans des conditions équivalentes, un vitrage isolant moins performant laisse passer plus de chaleur qu’un vitrage isolant à haut rendement énergétique. Cette chaleur réchauffe le verre extérieur et contribue à réduire la possibilité que la condensation s’y dépose. Un vitrage isolant moins performant est donc moins propice à la condensation extérieure. Par contre, un vitrage isolant à haut rendement énergétique contribue à économiser de l’énergie, réduit la condensation sur la surface intérieure du verre, diminue le risque de moisissure sur le bord intérieur de la fenêtre et améliore le confort de votre demeure, et ce, tout au long de l’année.

Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à nous contacter ou à consulter le site de Ressources naturelles Canada ou les dépliants de la société canadienne d’hypothèques et de logement.

Votre maison – Mesurer l’humidité de votre maison, no. 62075
L’air et l’humidité – Guide du propriétaire – Problèmes et solutions, no. 61227

Marques

Pourquoi des marques apparaissent-elles parfois sur la surface du verre?

Durant la fabrication et l’installation des fenêtres, plusieurs moyens sont utilisés pour traiter, stocker, manipuler et installer le verre. Ces moyens peuvent inclure mais ne sont pas limités à l’utilisation de coussinets de séparation, de convoyeurs, de brosses et de ventouses. Bien que l’utilisation de ces dispositifs ne laisse pas de résidu visible sur la surface du verre, il transforme l’état de la surface du verre, ce qui pourrait fournir une apparence visuelle sous certaines conditions.

Lorsque l’eau perle sur la surface du verre, soit à cause de la condensation, de la pluie ou d’autres raisons, différents motifs de perles d’eau peuvent créer un contour avec des lignes de démarcation distinctes qui peuvent prendre la forme de l’appareil qui a touché la surface du verre.

Bien que cette apparence serait perceptible sous certaines conditions, il n’affecte pas la fonctionnalité, les performances ou la longévité du verre. Il est possible que cette condition se dissipe au fil du temps suite à l’exposition normale aux éléments et à un nettoyage de vitres régulier.

Ondes

Quelle est la différence entre les ondes infrarouges à ondes longues et à ondes courtes?

Les ondes infrarouges à ondes courtes proviennent directement du soleil mais ne sont pas senties comme de la chaleur. Ces ondes se convertissent en chaleur lorsqu’elles atteignent une masse quelconque.

Les ondes radiantes à ondes longues sont émises de toute masse ayant absorbé de la chaleur.

Verre à faible émissivité (Low-E)

Comment les verres Low-E réfléchissent-ils la chaleur?

Les trois modes de transmission de la chaleur sont la conduction, la convection et le rayonnement. Les verres Low-E n’ont un impact que sur le transfert de chaleur par rayonnement (la chaleur), un peu comme un miroir reflète la lumière.

Est-il plus difficile de nettoyer des fenêtres intégrant du vitrage Low-E?

Chez Robover, le revêtement Low-E se retrouve toujours à l’intérieur du vitrage. Les surfaces exposées sont composées de verres sans revêtement et se nettoient comme du verre clair.

Le verre teinté peut-il être utilisé en combinaison avec le verre Low-E?

Un vitrage isolant peut être composé d’un verre teinté et d’un verre Low-E en autant que le verre Low-E soit le verre intérieur.

Les verres Low-E sont-ils aussi efficaces la nuit, alors qu’il n’y a pas de soleil?

Les verres Low-E fonctionnent 24 heures sur 24. En hiver, ils réfléchissent la chaleur (l’énergie de rayonnement infrarouge à grandes longueurs d’onde) vers l’intérieur, le jour comme la nuit. Les revêtements Low-E ne font aucune différence entre la chaleur du système de chauffage et la chaleur créée par l’énergie solaire puisqu’elles sont toutes deux absorbées et réémises du côté d’où elles proviennent.

Les verres Low-E sont-ils efficaces sous tous les types de climats?

Les verres Low-E sont efficaces sous tous les types de climats. Les verres Low-E permettent de réduire la perte de chaleur intérieure à travers le vitrage, diminuant ainsi les coûts de chauffage. Ils effectuent également un contrôle solaire qui permet de réduire le gain de chaleur occasionné à la fois par la transmission de l’énergie solaire et par la conduction de chaleur qui se produit lorsque les températures intérieures et extérieures sont différentes. Les coûts liés à la climatisation s’en trouvent réduits.

Les verres Low-E se ressemblent-ils tous?

Les verres Low-E ne se ressemblent pas tous. Les différentes composantes du revêtement, son épaisseur, le nombre de couches et le processus de fabrication ont une influence sur la couleur du produit fini et sur ses caractéristiques.

Quelle est la différence entre l’énergie de rayonnement infrarouge à ondes longues et à ondes courtes?

L’énergie de rayonnement infrarouge à ondes courtes provient directement du soleil mais n’est pas ressentie sous forme de chaleur. Elle se transforme en chaleur lorsqu’elle frappe un objet. L’énergie de rayonnement infrarouge à ondes longues est en fait la chaleur réémise d’un objet qu’ont frappé des ondes courtes. Par exemple, le tableau de bord brûlant d’un véhicule ou bien une route d’où on voit souvent la chaleur réémise de la surface.

Une fenêtre munie du verre Low-E a-t-elle une apparence différente d’une fenêtre munie de verre clair?

L’apparence est légèrement différente, mais elle est extrêmement difficile à percevoir entre les diverses fenêtres d’une résidence. Néanmoins, si une paroi de verre Low-E est installée à proximité directe d’une paroi de verre clair, il y a de fortes chances que la nuance soit visible.

Vais-je remarquer une différence dans la quantité de lumière entre mes fenêtres claires et mes nouvelles fenêtres Low-E?

Vous remarquerez une légère réduction de l’intensité lumineuse comparativement à vos anciennes fenêtres. Cependant, la plupart des gens remarquent surtout l’augmentation du confort.

Verre trempé

Comment savoir si un verre est trempé?

Chaque morceau de verre trempé est marqué de façon permanente et visible (par exemple gravé au laser ou à l’acide, sablé) pour signifier qu’il est trempé.

Où retrouve-t-on le marquage de trempe sur le verre?

Le marquage de trempe se retrouve dans un des coins de chaque morceau de verre trempé.

Sur quelle surface du vitrage isolant retrouve-t-on habituellement le marquage de trempe?

Il n’y a aucune norme ou réglementation qui spécifie sur quelle surface du vitrage isolant doit se retrouver le marquage.

Quels sont les effets du traitement thermique sur le verre?

Pour fabriquer du verre trempé, le verre est réchauffé juste en dessous du point de fusion puis refroidi rapidement à l’air, ce qui provoque toujours une distorsion optique dans une certaine mesure. Durant le processus de chauffage, le verre s’affaissera légèrement entre les rouleaux porteurs du four. En raison de sa fluidité à des températures plus élevées, le verre sera sujet à onduler, à se courber, et à se déformer. Bien que l’épaisseur et la taille du verre puissent affecter la quantité de distorsion, l’effet de la distorsion ne peut pas être éliminé et n’est pas considérée comme un défaut dans la fabrication du verre renforcé à la chaleur ou entièrement trempé.

UV

Qu’est-ce que le rayonnement ultraviolet (UV)?

Dans le spectre lumineux, on distingue trois types de rayonnement : l’ultraviolet, la lumière visible et l’infrarouge. Au sol, nous recevons du soleil 5% d’UV, 39% de rayonnement visible et 56% d’infrarouge. Le rayonnement ultraviolet est un rayonnement électromagnétique d’une longueur d’onde plus courte que celle de la lumière visible (de 100 à 400 nanomètres).

Quelle est la réduction potentielle de transmission d'énergie ultraviolette (UV) avec du verre Low-E?

La réduction de transmission de rayons UV dépend de l’enduit Low-E utilisé et de la construction du vitrage isolant (épaisseur de verre, type de verre, etc.). Contactez-nous afin que nous puissions vous fournir une information détaillée.

Franges d’interférence (franges de Brewster)

À quoi sont dues les franges d’interférence ?


Un double vitrage comporte toujours quatre interfaces verre-air. Si ces surfaces sont de très bonne qualité (très planes et d’épaisseur uniforme), les différentes composantes de la lumière blanche réfléchie (colorées en fonction de la longueur d’onde) peuvent se superposer (interférer) et faire apparaître, sous la lumière naturelle, un ensemble de franges colorées que nous pouvons observer tant par transparence que par réflexion.

Ce phénomène optique n’apparaît que sous certaines conditions d’éclairage, de température et de pression quand les épaisseurs des verres répondent à des tolérances extrêmement faibles et quand ceux-ci sont quasiment parallèles.

A la suite des variations de pression de l’air intérieur du double vitrage, les verres peuvent prendre une forme convexe ou concave qui engendre un déséquilibre du parallélisme variable dans le temps. En sollicitant un des verres par une légère pression, celui sur lequel est exercée la sollicitation se déformera davantage que l’autre et les franges d’interférence se déplaceront.

Pour les doubles vitrages, l’apparition des franges d’interférence peut être limitée par l’utilisation de verres d’épaisseurs nominales différentes.

Le phénomène d’interférence n’est dû qu’à la très haute qualité des verres et aux légères variations de parallélisme dépendant des conditions climatiques. Il ne peut pas être considéré comme un défaut.

Performance acoustique du verre

Quelle est la différence entre l’indice de transmission du son et l’indice de transmission extérieur-intérieur ?

Le verre doit répondre à des normes de performance élevées et un élément important des performances concerne l’acoustique.

La première mesure des performances acoustiques est appelée l’indice de transmission du son ou STC (Sound Transmission Class). Cet indice mesure les niveaux sonores des cloisons intérieures des bâtiments où les sons principaux sont des voix de personnes ou des bruits d’équipements de bureau.

L’indice STC est une valeur numérique unique quantifiant la capacité d’un matériau à résister à la transmission du son. Il utilise des niveaux de décibels (db) mesurés entre des fréquences de 125 Hz et 4000 Hz. Plus l’indice STC est élevé, meilleure est la résistance à la transmission du son.

L’autre mesure est connue sous le nom d’indice de transmission extérieur-intérieur ou OITC (Outdoor-Indoor Transmission Class). Cet indice mesure les niveaux sonores des murs extérieurs (y compris les portes et les fenêtres) où les sources sonores proviennent de l’extérieur, comme les voitures. Cet indice est particulièrement important pour les architectes car il peut avoir un impact majeur sur la performance des bâtiments.

L’indice OITC utilise des niveaux de décibels (db) mesurés entre des fréquences de 80 Hz et 4000 Hz, ce qui en fait une meilleure mesure pour les basses fréquences sonores telles que le bruit de la route. Plus la valeur OITC augmente, meilleure est la résistance au bruit du produit.

Voile

Quelles sont les causes du voile sur le revêtement pyrolytique à faible émissivité (Low-E) ?

Un léger voile, c’est-à-dire un léger effet laiteux, peut apparaître sur le revêtement pyrolytique à faible émissivité. Ce phénomène se produit lors de conditions d’éclairage particulières, notamment lorsqu’un soleil éclatant éclaire directement ou partiellement le verre à couche et lorsque l’on regarde à travers ce verre vers un fond sombre.

Cet effet est inhérent à la structure cristalline du revêtement.

Ce phénomène est lié aux revêtements pyrolytiques Low-E et ne peut être évité.